






Ce n’est pas tant la lassitude de l’ordinaire qui lui a mis les pinceaux dans la main que la nécessité d’exprimer par le trait, l’huile et la toile, l’idée d’un individu emporté par la foule. Clothilde n’est pas du sérail, n’a franchi la porte d’aucune école d’art et ne doit sa technique qu’à son instinct, son urgence et sa rigueur. Son travail est mathématique – on ne se refait pas ! – dans ce qu’il a de « fractal ou chaotique ».


L’espace est intime - comment pourrait-il en être autrement ? – mais semble surtout conçu comme un laboratoire où la peintre poursuit sa réflexion sur ce rapport ambigu entre la multitude et la solitude. Un isoloir organique et « foutraque » à l’extérieur duquel grouille une vie tumultueuse que Clothilde contemple à une distance raisonnable. Deux planètes en connexion. A même le sol ou sur son chevalet, l’artiste aligne désormais d’autres équations dont le résultat tient autant de l’irrationnel que de la logique mathématique.









Traduction : Jonathan & David Michaelson
Direction Artistique : Stéphane Gautier
Remerciements à Stéphane grâce à qui le fil de ces pages existe, Virginie, Valérie, Bruno, Stéphanie, Catherine, Patrick // Frédéric, Laurène, Romain et Simon, Gramy, Mamète, Isabelle, Bene, Ft, Guillaume, Héléna pour leur soutien sans failles // Juliette, Serge, Carole, Thierry, Martine, Jean-Pierre, Vanina, Olivier, Sylvie, Benjamin, Philippe, et tous ceux qui m’accompagnent jour après jour …